BIOGRAPHIE
Danielle LE BRICQUIR
Née à Paris, en France, le 10 octobre 1941.
Longtemps militante de la cause féministe, auteur de La Paix, les Femmes ! (éd. PUG, 1985), Danielle le Bricquir étudie l’histoire de l’art à l’École nationale des beaux-arts de Paris, puis soutient avec succès une thèse sur le groupe CoBrA, en 1998. Parallèlement, elle suit des cours sur les techniques de la peinture dans les ateliers de Georges Arditi et Leonardo Cremonini.
L’artiste commence à peindre en 1978, puis à sculpter des totems peints, après de nombreux voyages dans le monde entier, au Mexique, au Kenya, en Chine, au Japon, en Nouvelle Calédonie ou encore au Vanuatu. Certaines de ses sculptures sont réalisées par l’assemblage de différentes parties d’animaux, à la manière d’un « Tupilak », monstre hybride et maléfique issu des légendes Inuit. La rencontre avec ces cultures teinte ses œuvres d’une dimension mythologique hétéroclite. Très investie dans le milieu et les manifestations artistiques, elle participe activement à l’organisation du Salon d’automne de Paris. En 2007, elle présente l’exposition Étonnantes Créatrices à la galerie Home’Art où elle reçoit l’artiste marocaine Chaïbia, soutenue par Cérès Franco.
Elle participe à de nombreuses expositions à Paris : L’Œil de Bœuf, (1996), La Halle-Saint-Pierre, Place des Vosges, etc. et en province : au Musée de la Création Franche de Bègles, au Centre régional d’Art contemporain du Tremblay, à Brest, au Mans. Ses œuvres sont également présentes à l’étranger, au Musée d’art outsider de Hollande, à New York, à Cracovie… En 2020, la galerie Art’ et Miss expose ses œuvres.
Danielle le Bricquir a notamment réalisé des illustrations pour des livres : Il faut savoir lire, Le cri d’Os, De l’autre côté du mur.
« Il existe à l’intérieur de l’œuvre de Danielle le Bricquir cette quête permanente parmi les lieux d’enfance, les images de pureté originelle et de beauté native, l’art primitif, l’art populaire, les contes et légendes, les rites magico-religieux, les expressions vraiment enracinées dans une culture, dans un héritage historique… »
Pierre Souchaud