BIOGRAPHIE
Lou LAURIN-LAM
Né à Falun, en Suède, en 1934 et décédée à Azay-sur-Cher, en France, en 2012.
Peintre franco-suédoise, Lou Laurin-Lam étudie les Beaux-Arts à Stockholm, avant de s’installer définitivement en France, à l’âge de 20 ans. Familiarisée dès le plus jeune âge aux mouvements de l’histoire, grâce à son père professeur, elle s’intéresse très tôt à la politique et plus précisément aux combats contre l’impérialisme. Elle manifesta sa solidarité en accueillant à Paris des réfugiés politiques.
Les années 50 sont riches en péripéties ; elle entreprend de nombreux voyages, à Cuba, en Amérique du Sud et en Italie. En 1955, elle fait la rencontre du peintre cubain Wilfredo Lam, installé à Paris depuis quelques années, qu’elle épouse et avec qui elle aura trois enfants. Elle eut ainsi l’occasion de croiser le chemin de Pablo Neruda, Gabriel Garcia Marquez, Aimé Césaire, Milan Kundera ou encore Bona et André Pieyre de Mandiargues, dont elle dressa des portraits à la fois tendres et facétieux. Son œuvre porte un témoignage des plus singuliers de son engagement politique actif. Sa peinture est dominée par une palette lumineuse, luxuriante et vibrante. Lou Laurin-Lam a aussi exploré d’autres techniques comme la sculpture, la sérigraphie ou encore le collage où elle n’hésitait pas à mêler des matériaux du quotidien : tissus, laine, boutons, capsules, boîtes de camembert, timbres. Lou Laurin-Lam aimait « résumer la vie, parler des choses graves avec de petits objets folkloriques comme ceux qu’on trouve au Mexique, si chargés de mémoires, à la fois drôles et colorés, toutes ces traces qui disent la vie sans en avoir l’air ».
Ses œuvres sont conservées au Musée d’art moderne de Stockholm, au Centre national d’Art contemporain de Paris, au Musée d’Art contemporain de Skopje, au Musée Salvador Allende à Santiago du Chili et à La Coopérative-Musée Cérès Franco.