PAELLA (Michel Palacios dit)

Né à Neuilly-Plaisance, en France, en 1962.

D’origine espagnole, Michel Palacios, dit Paella Chimicos puis Paella a poursuivi des études d’arts graphiques en section publicitaire, et obtenu une licence d’arts plastiques en 1985. Il intègre le collectif « Les Frigos », un site de création et de production artistique. Après une série d’œuvres hyperréalistes sur l’idée d’écrasement du visage, il décide de commencer une nouvelle série très différente et par la même occasion de changer une première fois de nom : il devient Paella Chimicos, anagramme de son nom d’origine.

Après une période d’affichage sauvage dans les rues, il commence une longue série d’expositions (plus de cent) en France et à l’étranger, notamment en 1987, à l’occasion de l’exposition collective Free Art, l’année Beaubourg pour les dix ans du Centre Pompidou aux côtés de Robert Combas, Ody Saban et les VLP (Vive La Peinture), entre autres. En 1992, il expose à la galerie L’Œil de Bœuf.

« Manifeste contre une peinture libre : la peinture n’a rien à voir avec la liberté. Être peintre, c’est être prisonnier, et un peintre en prison est doublement prisonnier. La condition d’artiste est une véritable condition de détention morale volontaire. Le peintre se doit d’être l’assassin obsessionnel qui, sa vie durant, poignardera la même victime renaissante chaque jour, remettant ainsi en question ses moyens et ses fins. Parce qu’un combat pictural se mène en connaissance de l’ennemi et des armes dont on dispose, pour que l’œuvre existe par la mise en évidence du processus créateur, la conscience artistique sera l’idéologie première, ou ne sera pas. La peinture est une bataille… pour une Figuration délibérée. »

Paella