Roland CABOT

Né à Rio de Janeiro, au Brésil, en 1933.  

Né d’une mère française et d’un père uruguayen, Roland Cabot fait ses études en français et en portugais. En 1947, après avoir perdu son père, il part vivre à Paris où il suit des cours à l’École d’architecture et des beaux-arts. 

En 1956, il retourne à Rio. Après de nombreuses recherches et tâtonnements, Cabot s’oriente vers une œuvre figurative où le dessin a toute son importance. Cette période est inaugurée par la réalisation d’un autoportrait à l’huile. À partir de 1960, il exécute ses premières eaux-fortes (autoportraits, natures mortes et constructions).

De 1961 à 1967, il s’établit à New York avec sa première épouse et son fils, travaillant pour des architectes. Il poursuit néanmoins ses recherches dans le domaine de l’eau-forte et expose ses gravures trois ans plus tard à la galerie Sudamericana, dont certaines sont acquises par le Metropolitan Museum of Art et le Museum of Modern Art de New York. De retour au Brésil, Cabot réalise ses premiers bois peints et rejoint le « Groupe Rex » fondé par l’artiste brésilien d’avant-garde Wesley Duke Lee, et expose ses gravures au Musée d’art de São Paulo.

Il s’installe ensuite à Paris où il réalise pendant deux ans des gravures avec Jacques Frélaut aux Ateliers Lacourière. Certaines d’entre elles rejoindront la collection d’estampes de la Bibliothèque nationale. Il expérimente dans les années 70 la sculpture de feuilles d’acier peintes, pour s’affranchir vingt ans plus tard de la géométrie et utiliser un langage plus fluide, aléatoire et proche du graffiti.

Au cours de sa carrière, Roland Cabot a eu l’occasion d’exposer ses œuvres à de nombreuses reprises, au Brésil, aux États-Unis et en France, à Paris, à Carcassonne en 2013, dans le cadre d’une exposition consacrée à la collection Cérès Franco et en 2018 à Montolieu, à La Coopérative-Musée Cérès Franco.