Rubens GERCHMAN

Né à Rio de Janeiro, au Brésil, en 1942 et décédé à São Paulo, au Brésil, en 2008.  

À la fin des années 50, Rubens Gerchman suit les cours du soir de dessin au Lycée des arts et métiers de Rio de Janeiro, puis étudie à l’École des beaux-arts. Il travaille ensuite plusieurs années pour des revues d’art.

Peintre et sculpteur, il a été un acteur de premier plan dans les mouvements d’avant-garde au Brésil, comme le Pop art et la Nouvelle figuration. Influencé par l’art concret et néo-concret, le football, la télévision et les icônes politiques sont des thèmes récurrents dans ses œuvres.

En 1965, il participe à la Biennale de São Paulo et à l’exposition Opinião 65, au Musée d’Art moderne de Rio de Janeiro, organisée par Cérès Franco et Jean Boghici. Cette exposition adopte une perspective esthétique proche du Pop art américain et s’inscrit dans le courant de la Nouvelle figuration internationale. Il apparaît l’année suivante aux côtés d’artistes comme Antonio Dias, Roberto Magalhães, Carlos Vergara et Pedro Escosteguy, avec qui il expose en 1966 à la galerie G4. Cette exposition, qui les lança en tant que groupe d’avant-garde, les rapprochait des nouveaux réalistes, malgré des pratiques très différentes.

Récompensé en 1967 par le Salon national d’Art moderne, il obtient une bourse et séjourne quatre ans à New York, où il cofonde le Latin American Museum of Imaginary. De retour au Brésil, il crée la revue « Malazartes », une publication réalisée par Mário Aratanha et axée entre autres sur l’art conceptuel. Il devient enseignant à l’École des beaux-arts de Parque Lage et au Mexique.

Au cours de sa carrière, l’œuvre de Rubens Gerchman a été présentée à l’occasion de nombreuses expositions personnelles, tant au Brésil qu’à l’étranger, et saluée par des textes critiques. Aujourd’hui, l’Institut Rubens Gerchman a pour mission de conserver et diffuser l’œuvre comme la mémoire de l’artiste.