BIOGRAPHIE
Hugh WEISS
Né à Philadelphie, aux États-Unis, en 1925 et décédé à Paris, en France, en 2007.
Peintre, Hugh Weiss s’essaie dès l’âge de 13 ans à l’aquarelle, avant de peindre ses premières toiles en 1940. Parallèlement, grâce à une bourse, il suit des études à la Pennsylvania Academy of Fine Arts de Philadelphie. Trois ans plus tard, il est accepté à la Fondation Barnes mais est appelé aussitôt pour participer à la Guerre du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette expérience de la violence influencera son travail et la vision des corps démembrés resurgira dans ses toiles vers la fin de sa vie. À la fin de la guerre, il obtient plusieurs bourses et prix qui lui permettent de se rendre en Europe. C'est en 1948 qu'il s'installe à Paris, dans le quartier de Montparnasse et, sur l'invitation de Geneviève Asse, participe au Salon des moins de trente ans. Sa première exposition personnelle est organisée en 1949. Un an plus tard, après un séjour en Italie, il épouse la photographe Sabine Weber. À la fin des années 50, il rencontre l’artiste Niki de Saint Phalle, dont il deviendra le mentor. Un séjour en Inde en 1975 marquera profondément son œuvre, tout comme un voyage en Égypte quelques années plus tard. En 1995, il est naturalisé français après avoir été fait Chevalier des Arts et des Lettres, dix années plus tôt.
Si le mouvement CoBrA a influencé son travail, la peinture onirique d'Hugh Weiss qui propose des voyages imaginaires, histoires à tiroirs tragi-comiques, échappe à toute classification. Il a contribué au renouveau de la peinture figurative sous une forme libre, en dehors de toute tendance théorique ou de groupe.
Cet artiste au parcours indépendant a participé dans le monde entier à plusieurs expositions célèbres telles que Groupe OPA de Paris, à la galerie II Giorgio de Milan ou au Centre Georges Pompidou, en 1976. Cérès Franco l’a exposé dans sa galerie L’Œil de Bœuf en 1974, pour l’exposition Graphismes imaginatifs. Présentes dans de nombreux musées français et étrangers (Musée de l’Université de Sydney, en Australie, Musée d’Art contemporain de Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine, Musée de Rio de Janeiro au Brésil, etc.), ses œuvres font également partie de plusieurs collections françaises, dont celles du Musée d’Art contemporain du Val-de-Marne et du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris où elles ont été exposées en 2016.